Quand il pleut, Ouaga pleure !
Ouaga la belle ! Elle est très belle, en général. Mais elle a un défaut : quand il ne pleut pas, elle s’assèche et devient poussiéreuse. Mais quand il pleut, elle pleure. Cap sur ce dernier trait de caractère !
Au mois de juillet et août, Ouaga devient la mère des bourbiers. Enfin ! Une partie de Ouaga ! Parce que ce qu’on appelle « Ouaga 2000 » et « Zone du Bois », eux sont des parties de la capitale burkinabè qui sont propres de boue et d’eau, quelle que soit la quantité d’eau qui tombe du ciel.
Malheureusement, pour les autres quartiers, c’est pas pareil. Dassasgho, Dapoya (c’est le last là-bas), Tampouy, Tanghin, Karpaala, Patte d’Oie (etc.) sont les quartiers où il ne fait pas bon mettre les pieds pendant la saison pluvieuse (elle dure trois à cinq mois).
Les rues, sans macadam et mal entretenues, deviennent impraticables, gorgées d’eau et de boue, à la grande joie des moustiques qui vont s’activer joyeusement dans leurs usines à germes paludéens (ce mal tue plus que le SIDA au Faso).
Ce qui est déplorable, c’est que pendant que ces rues, parfois des avenues, cherchent juste un caterpillar pour leur raffermir leur texture (en vain), d’autres, qui ne voient pas une mouche se poser sur elles, brillent de mille feux. Inutilement.
C’est le cas de nombreuses rues de « Ouaga 2000 » qui sont très jolies et bien « macadamisées » mais voient rarement des passants les admirer avec leurs pneus.
C’est dommage. Mais ainsi va la vie à Ouaga !
Zatibagnan
Depuis Ouaga
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